L’Ayurveda comme art de vivre et art de guérir

Publié le : 06 octobre 20216 mins de lecture

L’Ayurveda est une médecine millénaire, qui a pour base une connaissance philosophique et végétale très sophistiquée, enracinée dans les Vedas, les textes de la culture religieuse de base de l’hindouisme.Le médecin ayurvédique est en fait un maître de vie, un yogi qui fait face et écoute le patient en tant qu’individu dans sa totalité, dans son existence, dans ses relations avec le monde et avec les personnes qui l’entourent. La maladie n’existe pas. Il y a la personne. Ce type de maître, qui transmet les enseignements directement, de génération en génération, est en train de disparaître même dans l’Inde la plus marginale, celle des villages.

Le voyage de Pan Nalin

Le voyage de Pan Nalin est, d’une certaine manière, un voyage nostalgique et une dénonciation de la disparition des connaissances médicales et humaines avec l’occidentalisation croissante du monde et les systèmes médicaux allopathiques qui l’accompagnent. Dans la plupart des cas, ce que les Occidentaux, ont importé de l’Ayurveda n’a rien à voir avec la simple capacité, parfois presque primitive, mais tout aussi efficace que véritablement primordiale qu’ont, en Inde, ces médecins de la « science de la vie » à redonner santé et confiance à des patients de toutes sortes.

Pas de gourous pratiques et faux, d’hindouisme et de mantras magiques pour les gestionnaires de carrière, de représentations du dieu Ganesh dans des pseudo-gymes sur papier glacé ou de gouttes d’huile versées sur la tête de belles filles bronzées et à moitié nues allongées lascivement sur des lits spatiaux.

Les vertus de l’Ayurveda

 L’Ayurveda millénaire qui est abordé ici est celui qui guérit les enfants atteints de malformations physiques que la médecine officielle a abandonnés, les cas désormais désespérés de cancer, les pathologies chroniques des personnes âgées, le diabète et bien d’autres maladies dégénératives normalement considérées comme incurables.

Ce qui frappe l’œil, c’est l’immensité et la profondeur des connaissances de ces humbles « personnages » : herbes, minéraux, techniques de yoga, techniques psychologiques, manipulations, stimulation des points vitaux et des courants énergétiques, massages, etc. Une richesse de connaissances qui ne pouvait être accumulée qu’au cours de siècles d’étude et de transmission de confiance de maître à élève. Et on est triste d’entendre le témoignage de certains des rares maîtres ayurvédiques restants qui regrettent qu’il n’y ait presque plus personne capable de connaître, par exemple, l’utilisation des pierres pour le traitement de certaines maladies ou celle des marmas, les points vitaux du corps, avec lesquels on peut même immobiliser un homme, ainsi que le faire bouger s’il a du mal à se déplacer (ou même lui faire perdre conscience avec une simple pression ciblée des doigts).

Les résultats du traitement ayuvérdique

Le résultat est que l’on respire un calme et une atmosphère de sérénité confiante. La maladie, même la plus grave, n’est vécue par aucun des médecins et patients comme un événement tragique ou comme un accident de parcours qui détruit l’existence. Tout fait partie de la vie et de la nature et il est possible d’y trouver les solutions appropriées. Il n’y a pas de problèmes insurmontables s’il y a la foi, une pratique constante et une vie simple. Tout cela peut sembler faussement idyllique, mais après avoir regardé ce témoignage, il est tout à fait évident et incontestable que l’on peut dire que le monde a beaucoup perdu dans cette « évolution » technologique qui a caractérisé l’homme occidental. Cet homme qui a renoncé à la nature pour construire son royaume entre le plastique et le béton où chaque jour il court de plus en plus vite pour pouvoir faire encore plus de choses. « Mais la nature reste le royaume inconnu qui peut nourrir et guérir.

 La perte de la réflexion quotidienne sur le sens de l’existence et sur les valeurs pour lesquelles il vaut la peine de la vivre, qui caractérise l’homme moderne, empêche en pratique le dépassement de la souffrance et réprime l’appréciation de sa propre vie, générant un sentiment de dévastation psychologique, qui d’après certains, est la maladie qui assaille le plus les humains aujourd’hui.

L’Ayurveda n’est pas simplement une science médicale mais un art de vivre, un style de vie qui permet de se sentir insérés dans un continuum avec tous les éléments de la nature, faisant disparaître notre solitude et se redonner espoir. Et cela est d’une importance capitale car, comme le dit la citation qui clôt le documentaire : « L’espoir est le moyen par lequel la nature permet de survivre pour découvrir la nature elle-même ». C’est-à-dire le sens de l’existence et l’infini de la connaissance. Car, comme le dit toujours l’Ayurveda, les plus grands facteurs qui peuvent générer des maladies sont liés à l’intelligence humaine et à ses erreurs. Le stress psychique est l’une des principales causes de maladie aujourd’hui. Et n’oubliez pas que les médecins, qui sont censés être ceux qui remédient à cette épidémie de stress, sont aussi ceux qui en souffrent le plus, puisqu’ils constituent le deuxième groupe en Occident avec le taux le plus élevé d’alcoolisme et de suicide.

 

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