Comment les compléments alimentaires peuvent améliorer votre santé ?

compléments alimentaires

Les compléments alimentaires peuvent être de très bons alliés dans la lutte contre les carences temporaires, mais attention aux abus et aux effets toxiques. Il convient de demander l’avis d’un expert pour une utilisation sûre. Les compléments alimentaires sont des « aliments destinés à compléter le régime alimentaire normal ». Selon la directive européenne, ce sont des sources concentrées de nutriments ou d’autres substances ayant un effet physiologique ou nutritionnel.

Compléments alimentaires et médicaments : quelle est la différence ?

Les compléments alimentaires sont réglementés par une Direction générale de la concurrence des consommateurs et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui peut refuser la commercialisation de nouvelles formulations. Ils contiennent des doses dites « alimentaires » de principes actifs tels que vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels oméga 3 ou 6, probiotiques (ferments du lait), plantes et algues. Leur présentation (comprimés, capsules, ampoules) est similaire à celle des produits pharmaceutiques, mais ils peuvent être vendus sans ordonnance. De plus, ils font l’objet d’études démontrant leur efficacité avant d’être autorisés. Et les compléments alimentaires sont en effet soumis à une réglementation européenne qui garantit la sécurité des consommateurs. Pour plus d’informations, consultez le site : toutelanutrition.com

En cas de carence : les compléments alimentaires sont-ils vraiment efficaces ?

La plupart des déficiences sont légères et passagères. Elles passent inaperçues et ne nécessitent pas de supplémentation en nutriments, explique le directeur adjoint de l’évaluation des risques nutritionnels de l’Anses. La carence, en revanche, se manifeste principalement par des signes cliniques tels que des crampes, des indigestions, une fatigue inhabituelle et autres qui doivent conduire à une consultation. En cas de doute, consultez un professionnel pour évaluer si vous avez une carence afin de la corriger. La carence en fer touche principalement les femmes pendant les menstruations, notamment les adolescentes, explique un professeur de nutrition. Elle est détectée par une analyse de sang. Les médecins prescrivent alors des compléments alimentaires en cas de carence modérée ou des médicaments contre l’anémie. Un complément de vitamine D est recommandé aux jeunes enfants, aux personnes âgées et aux femmes enceintes du début de l’automne à la fin de l’hiver. Et il doit être prescrit par un médecin, qui en évalue la pertinence et demande rarement des analyses de sang. Cela peut se faire en une fois (ampoules) ou quotidiennement (sous forme de gouttes).La carence en magnésium est rare, précise un professeur. En cas de crampes ou de fatigue, les médecins peuvent demander et prescrire les dosages nécessaires. Lorsque vous prenez un complément alimentaire, faites attention à la quantité, sinon gare aux maladies intestinales !

Les compléments alimentaires aident-ils à renforcer l’immunité ?

A l’exception de certains probiotiques (notamment les lactobacilles), rien n’est sûr en la matière. L’ingestion de substances « renforçant l’immunité » peut perturber votre système immunitaire naturel. « Il s’agit de plantes qui contiennent des dérivés de l’acide salicylique (analogues de l’aspirine), comme le peuplier, le bouleau, le saule, la reine des prés, la verge d’or et le polyglass », précise le ministère de la Santé. D’autres plantes anti-inflammatoires comme l’harpagophytum, l’échinacée, la griffe de chat ou liane du Pérou, le curcuma, les plantes du genre Commiphora et Boswellia (connues pour leurs gommes oléorésineuses appelées « myrrhe » et « encens ») sont également citées. Les connaissances disponibles varient d’une plante à l’autre, mais les experts estiment qu’elles sont susceptibles de perturber toutes les réactions immunitaires et inflammatoires bénéfiques que l’organisme développe au début d’une infection. Il est donc déconseillé de prendre ces compléments sans l’avis d’un médecin. Ils doivent également être interrompus dès les premiers signes d’infection. L’immunité n’augmente pas à l’infini, et si elle est trop augmentée, il y a un risque de provoquer des maladies auto-immunes. » « En période de maladie, s’auto-complémenter peut être vraiment dangereux, souligne un expert. En effet, des interactions peuvent se produire avec les traitements et réduire leur efficacité ou provoquer une toxicité. Ainsi, prendre des antioxydants pendant une chimiothérapie est contre-productif. En revanche, après une maladie longue et épuisante, avec une fatigue et une perte de poids considérables, les suppléments de nutriments peuvent aider à la récupération.

En cas de fatigue, de surmenage, de stress ou de dépression, peut-on miser sur eux ?

En cas de stress intense, prendre de la vitamine C en hiver peut aider quand on ne mange pas beaucoup de légumes et de fruits frais ou de magnésium. Mais cela ne résout pas fondamentalement le problème. Certaines plantes adaptogènes, comme le griffonia, le bacopa et l’éleuthérocoque, augmentent la capacité de l’organisme à s’adapter à divers surmenages et stress, mais il existe peu de preuves scientifiques, selon les experts. En ce qui concerne les troubles du sommeil, il n’y a pas de preuves scientifiques convaincantes des effets bénéfiques des plantes (comme la mélisse). La mélatonine peut favoriser le sommeil et remodeler l’horloge biologique, mais « les recherches sont contradictoires », note un professeur. Son efficacité semble être très individuelle, et ce qui fonctionne pour certaines personnes peut ne pas fonctionner aussi bien pour d’autres. De plus, il s’agit d’une hormone, et la prise d’hormones à long terme comporte toujours des risques.

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